À PROPOS
« Tant que les trois problèmes du siècle, la dégradation de l’homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l’atrophie de l’enfant par la nuit, ne seront pas résolus ; en d’autres termes, et à un point de vue plus étendu encore, tant qu’il y aura sur la Terre, ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles. »
Victor HUGO
Cela fait 160 ans exactement (1862-2022) que Victor Hugo a écrit ce chef d’œuvre international appartenant au patrimoine français et connu de tous, par toutes les générations confondues.
Il était donc intéressant de le mettre en lumière autour d’un spectacle nocturne à Rodez, à l’occasion de ses 16 décennies d’existence.
L’histoire se déroule en France au XIXe siècle et suit le parcours de Jean Valjean, un ancien forçat qui tente de se réintégrer dans la société tout en étant poursuivi sans relâche par l’inspecteur Javert. Il change alors d’identité et devient Monsieur Madeleine. Il croisera la route de Fantine à qui il promettra de s’occuper de sa fille, Cosette, confiée à des personnages malfaisants et cruels, les Thénardier, et devra faire face à la révolte de 1832 à Paris.
Fabien Austruy, le metteur en scène, s’est inspiré de plusieurs adaptations qui en ont été faites dont celle de Charles Hugo, fils de Victor, qui a réalisé son adaptation théâtrale en 1863.
« Les Misérables est un symbole de notre République Française, devenu international et adapté dans le monde. Il raconte cette soif des jeunes gens pour la liberté, avec des personnages se battant pour l’égalité de tous. Il s’agissait pour moi de rendre accessible cette œuvre du patrimoine, inscrite dans les programmes scolaires, en utilisant différents supports artistiques (théâtre, cinéma, danse, musique anachronique, décors 2D), et qui pourront de ce fait, attirer différentes générations, aussi bien les enfants en passant par les adolescents jusqu’aux adultes, à travers une frise chronologique du destin de Jean Valjean, racontant tour à tour ses rencontres et ses aventures. »
Fabien AUSTRUY